"Le mieux c'est de les travailler à fond car un casting c'est comme un examen d'entrée à une école et bien là c'est celui du tournage !" nous confie Samir Zrouki issu de l'association 1000visages
"Le mieux c'est de les travailler à fond car un casting c'est comme un examen d'entrée à une école et bien là c'est celui du tournage !" nous confie Samir Zrouki issu de l'association 1000visages
Bonjour Samir Zrouki,
Vous êtes comédien et membres de l’association 1000 visages.Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
S.M : Je suis originaire de Marseille, je me suis toujours filmé à jouer des personnages sans jamais avoir la prétention ou une once d'espoir de pouvoir être un jour acteur.
En fait je n'y pensais pas un instant, mais j'aimais faire ça, pour moi, ma famille ou mes amis j'étais toujours en train de faire le clown, dans certaines situations je me crée même des scénarios pour éviter l'ennuie en cours ou avec mes amis les week-ends !
Un jour après ma licence en management je montais à Paris pour faire mon master en achat et donc j'avais besoin d'argent et j'ai cherché des petites missions et je tombe par hasard sur une recherche de figurants pour le Film le « Grand méchant loup » !
Mon coeur battait à 1000 à l’heure quand la chargée du film me rappelait pour me dire que j'étais retenu parmi 100 autres pour une scène de Boite de nuit !
Une fois sur le poteau tout me semblait possible et à portée de main !
J'ai abandonné mon master au bout de quelques mois et j'ai commencé à chercher avec hargne des cours d'acting pas trop cher tout en prenant toutes les petites missions qui me tombaient sous la main ! J'ai fini par atterrir à « 1000 visages » lors d'un stage d'acting avec houda benyamina , et j’ai donc passé le casting pour ce qui allait devenir le film « Divines » !
Dites-nous-en plus sur « 1000 visages ». Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
S.M :Tout, tout sur le Cinéma et ses différents corps de métiers. J'ai gagné une formation d'abord au sein de plusieurs postes de script a acteur en passant par la réalisation et l'assistanat au son. J'ai aussi gagné un réseau pour les castings, pour l'écriture et pour le soutiens des projets grâce à leurs partenariats avec les résidences d'écritures comme celle de Gindoue ou encore avec le CNC et j'y ai gagné une famille d'acteurs avec qui il est bon d'évoluer et de se soutenir.
Vous avez tenu un petit rôle dans le film « Divines ». Comment s’est déroulé le tournage ?
S.M : Le tournage était à la hauteur des exigences de la réalisatrice, l'ambiance était à la recherche de l'excellence, on connaissait les enjeux du film et tout le monde travaillait d'arrache-pied pour faire de son mieux. On savait que ce film était fort et qu'il allait arriver loin, plus que dans les autres tournages ici Il y'avais quelque chose de spécial, un sentiment bizarre qui te disait que tu faisais un film d'anthologie !
Comment s’est déroulée la collaboration entre vous et la réalisatrice Houda Benyamina, ainsi que les autres comédiens ?
S.M : Avec Houda ça se passe toujours très bien c'est notre mentor, notre professeur, et notre maman à la fois par la bienveillance dont elle nous couvre ! Quand elle te pousse à comprendre la vérité d'une scène et ses enjeux, ce n'est pas juste pour que sa scène soit réussie mais aussi pour que tu devienne un acteur hors pair et que tu comprenne le fonctionnement et le travail à fournir pour devenir un acteur à l'américaine un acteur qui joue avec ses tripes et qui vie le moment présent véritablement, pour éviter d'être dans le faux et le médiocre et ainsi crever l'écran !
Avec les comédiens c'était très stimulant les répétitions en amont des cascades avec Jisca qui devait me tabasser violemment ( la scène a été coupée ) et aussi avec Oulaya Êt Deborh pour l'une des scènes les plus dure du film que ce soit dans le jeu ou techniquement car c'était dans des studios enflammés avec du vrai feu et il fallait être prudent et minutieux !
Quel est votre astuce pour ne pas stresser lors d’un tournage ou d’un casting ?
S.M : Je suis toujours en stress je crois que ça ne va jamais me quitter c'est à la fois un stress de peur de ne pas être à la hauteur et un stress d'excitation d'être sur un plateau et de jouer quelqu'un d'autre ... Alors ce stress c'est comme une boule de feu que j'enferme au fond de moi et comme ça brûle je laisse échapper ça de moi sous forme d'émotions en rapport de mon personnage et du contexte de la scène tournée !
En gros je transforme ce stress en force et je l'utilise pour jouer mon rôle et ça donne des choses folles ! je crois que j'ai besoin d'être en stress pour bien jouer !
Avez-vous passé d’autre castings ? Racontez-nous.
S.M : Oui j'en ai passé pleins, le mieux c'est de les travailler à fond car un casting c'est comme un examen d'entrée à une école et bien là c'est celui du tournage ! Beaucoup négligent la préparation au casting. Mon conseil serait de jouer la nature du personnage dès que l'on sort de chez soi pour se rendre au casting ! Sur la route, dans le métro, être et se comporter comme le personnage et surtout arriver au bureau du casting et être déjà habité par le personnage ! Pour ne pas s'en tenir qu’au texte ou aux indications que l'on a eu à préparer ! Beaucoup de directeurs de castings demandent par la suite des improvisations et souvent on est bloqués si on ne connait pas bien son personnage ! Chaque casting à son anecdote, le dernier que j'ai passé j'ai menti sur mon âge et sur ma personnalité et je me suis mis totalement dans la peau du personnage face à la directrice de casting et j'ai décroché un beau rôle pour la prochaine série canal + réalisée par Zabou Breitmann ! Bien évidemment si on décide de prendre ce genre de risques il faut être 100% sur de soi afin d'éviter de se ridiculiser ou faire perdre son temps aux directeurs de casting qui sont les premiers physionomistes et on ne la leur fait pas aussi facilement!
Si vous aviez un conseil à donner à nos membres qui souhaitent se lancer en tant qu’acteurs, lequel serait-il ?
S.M : De faire ça à 100% c'est un métier qui demande une implication a 100% et qui ne laisse place à aucune autre activité à côté comme des études un travail à temps plein ou une autre passion ! Si tu veux devenir acteur et que tu en as fait le choix alors tu te dois abandonner tout le reste ! Si tu ne le fais pas à 100% alors tu vas ramer et perdre beaucoup de temps avant d'y arriver ! Alors ils faut prendre des cours d'acting, voir des films, toujours rester à l'affût des castings sur internet ou sur le réseau Facebook car c'est un outil de travail dans ce milieux là beaucoup d'annonces sont relayées par les techniciens du Cinema qui partagent pour leurs amis réalisateurs ou directeurs de castings et surtout sortir et rencontrer les nouveaux cinéastes lors des centaines de festivals de Cinéma qui ont lieu en île de France car c'est un milieux très petit et on peut vite faire de très bonnes rencontres pour travailler et créer main dans la main avec les jeunes réalisateurs très ambitieux qui parcourent eux aussi les festivals, car ce sont eux les réalisateurs de demain !
Il y quelques temps nous avions mis en lumière l'association 1000 visages créee par Houda Benyamina, réalisatrice du film "Divines".
Retrouvez l'article sur l'association sur casting.fr : http://bit.ly/2iIHrBl
Vous êtes comédien et membres de l’association 1000 visages.Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
S.M : Je suis originaire de Marseille, je me suis toujours filmé à jouer des personnages sans jamais avoir la prétention ou une once d'espoir de pouvoir être un jour acteur.
En fait je n'y pensais pas un instant, mais j'aimais faire ça, pour moi, ma famille ou mes amis j'étais toujours en train de faire le clown, dans certaines situations je me crée même des scénarios pour éviter l'ennuie en cours ou avec mes amis les week-ends !
Un jour après ma licence en management je montais à Paris pour faire mon master en achat et donc j'avais besoin d'argent et j'ai cherché des petites missions et je tombe par hasard sur une recherche de figurants pour le Film le « Grand méchant loup » !
Mon coeur battait à 1000 à l’heure quand la chargée du film me rappelait pour me dire que j'étais retenu parmi 100 autres pour une scène de Boite de nuit !
Une fois sur le poteau tout me semblait possible et à portée de main !
J'ai abandonné mon master au bout de quelques mois et j'ai commencé à chercher avec hargne des cours d'acting pas trop cher tout en prenant toutes les petites missions qui me tombaient sous la main ! J'ai fini par atterrir à « 1000 visages » lors d'un stage d'acting avec houda benyamina , et j’ai donc passé le casting pour ce qui allait devenir le film « Divines » !
Dites-nous-en plus sur « 1000 visages ». Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
S.M :Tout, tout sur le Cinéma et ses différents corps de métiers. J'ai gagné une formation d'abord au sein de plusieurs postes de script a acteur en passant par la réalisation et l'assistanat au son. J'ai aussi gagné un réseau pour les castings, pour l'écriture et pour le soutiens des projets grâce à leurs partenariats avec les résidences d'écritures comme celle de Gindoue ou encore avec le CNC et j'y ai gagné une famille d'acteurs avec qui il est bon d'évoluer et de se soutenir.
Vous avez tenu un petit rôle dans le film « Divines ». Comment s’est déroulé le tournage ?
S.M : Le tournage était à la hauteur des exigences de la réalisatrice, l'ambiance était à la recherche de l'excellence, on connaissait les enjeux du film et tout le monde travaillait d'arrache-pied pour faire de son mieux. On savait que ce film était fort et qu'il allait arriver loin, plus que dans les autres tournages ici Il y'avais quelque chose de spécial, un sentiment bizarre qui te disait que tu faisais un film d'anthologie !
Comment s’est déroulée la collaboration entre vous et la réalisatrice Houda Benyamina, ainsi que les autres comédiens ?
S.M : Avec Houda ça se passe toujours très bien c'est notre mentor, notre professeur, et notre maman à la fois par la bienveillance dont elle nous couvre ! Quand elle te pousse à comprendre la vérité d'une scène et ses enjeux, ce n'est pas juste pour que sa scène soit réussie mais aussi pour que tu devienne un acteur hors pair et que tu comprenne le fonctionnement et le travail à fournir pour devenir un acteur à l'américaine un acteur qui joue avec ses tripes et qui vie le moment présent véritablement, pour éviter d'être dans le faux et le médiocre et ainsi crever l'écran !
Avec les comédiens c'était très stimulant les répétitions en amont des cascades avec Jisca qui devait me tabasser violemment ( la scène a été coupée ) et aussi avec Oulaya Êt Deborh pour l'une des scènes les plus dure du film que ce soit dans le jeu ou techniquement car c'était dans des studios enflammés avec du vrai feu et il fallait être prudent et minutieux !
Quel est votre astuce pour ne pas stresser lors d’un tournage ou d’un casting ?
S.M : Je suis toujours en stress je crois que ça ne va jamais me quitter c'est à la fois un stress de peur de ne pas être à la hauteur et un stress d'excitation d'être sur un plateau et de jouer quelqu'un d'autre ... Alors ce stress c'est comme une boule de feu que j'enferme au fond de moi et comme ça brûle je laisse échapper ça de moi sous forme d'émotions en rapport de mon personnage et du contexte de la scène tournée !
En gros je transforme ce stress en force et je l'utilise pour jouer mon rôle et ça donne des choses folles ! je crois que j'ai besoin d'être en stress pour bien jouer !
Avez-vous passé d’autre castings ? Racontez-nous.
S.M : Oui j'en ai passé pleins, le mieux c'est de les travailler à fond car un casting c'est comme un examen d'entrée à une école et bien là c'est celui du tournage ! Beaucoup négligent la préparation au casting. Mon conseil serait de jouer la nature du personnage dès que l'on sort de chez soi pour se rendre au casting ! Sur la route, dans le métro, être et se comporter comme le personnage et surtout arriver au bureau du casting et être déjà habité par le personnage ! Pour ne pas s'en tenir qu’au texte ou aux indications que l'on a eu à préparer ! Beaucoup de directeurs de castings demandent par la suite des improvisations et souvent on est bloqués si on ne connait pas bien son personnage ! Chaque casting à son anecdote, le dernier que j'ai passé j'ai menti sur mon âge et sur ma personnalité et je me suis mis totalement dans la peau du personnage face à la directrice de casting et j'ai décroché un beau rôle pour la prochaine série canal + réalisée par Zabou Breitmann ! Bien évidemment si on décide de prendre ce genre de risques il faut être 100% sur de soi afin d'éviter de se ridiculiser ou faire perdre son temps aux directeurs de casting qui sont les premiers physionomistes et on ne la leur fait pas aussi facilement!
Si vous aviez un conseil à donner à nos membres qui souhaitent se lancer en tant qu’acteurs, lequel serait-il ?
S.M : De faire ça à 100% c'est un métier qui demande une implication a 100% et qui ne laisse place à aucune autre activité à côté comme des études un travail à temps plein ou une autre passion ! Si tu veux devenir acteur et que tu en as fait le choix alors tu te dois abandonner tout le reste ! Si tu ne le fais pas à 100% alors tu vas ramer et perdre beaucoup de temps avant d'y arriver ! Alors ils faut prendre des cours d'acting, voir des films, toujours rester à l'affût des castings sur internet ou sur le réseau Facebook car c'est un outil de travail dans ce milieux là beaucoup d'annonces sont relayées par les techniciens du Cinema qui partagent pour leurs amis réalisateurs ou directeurs de castings et surtout sortir et rencontrer les nouveaux cinéastes lors des centaines de festivals de Cinéma qui ont lieu en île de France car c'est un milieux très petit et on peut vite faire de très bonnes rencontres pour travailler et créer main dans la main avec les jeunes réalisateurs très ambitieux qui parcourent eux aussi les festivals, car ce sont eux les réalisateurs de demain !
Il y quelques temps nous avions mis en lumière l'association 1000 visages créee par Houda Benyamina, réalisatrice du film "Divines".
Retrouvez l'article sur l'association sur casting.fr : http://bit.ly/2iIHrBl