Alexandre Vaz, d'abord comédien, puis metteur en scène pour les enfants, nous dit tout sur ce public exigent !
Alexandre Vaz, d'abord comédien, puis metteur en scène pour les enfants, nous dit tout sur ce public exigent !
Bonjour Alexandre Vaz, vous êtes metteur en scène et vous créez des pièces pour enfants afin de développer leur éveil. D’où vous est venue cette idée de créer des pièces dédiées aux enfants ?
A.V : Bonjour,
J’ai eu l’idée de créer des spectacles pour enfants après avoir été engagé comme comédien dans une pièce pour enfants, au cours de laquelle je constatais que le jeune public s’ennuyait ! C’est à ce moment-là que j’ai eu l’envie de faire un spectacle meilleur, afin que les enfants apprennent des choses et ressentent des émotions…
Etre metteur en scène implique un travail minutieux dans la coordination des équipes et la gestion technique. Avez-vous suivi une formation ?
A.V : J’ai eu une formation de comédien à l’école Florent où l’on s’exerce aussi à la mise en scène. Pour les autres aspects (technique et logistique), je suis un autodidacte.
Cela fait déjà 18 ans que vous créez des programmes et des spectacles adaptés aux plus jeunes. Quelle est la finalité de ces pièces ?
A.V : Le 1er objectif est de captiver l’attention des enfants et de les divertir en utilisant la palette la plus large possible des arts du spectacle : comédie, musique, chant, danse, costumes, décors…
La finalité de chaque pièce dépend du thème abordé dans chacun des spectacles : ambivalence entre obéissance et désobéissance (Capucine), relation avec la mère (Blanche neige), sens de la justice (robin des bois, Zorro)…
A travers vos pièces vous aimez raconter des histoires, vous êtes en quelques sortes un grand enfant qui est très attaché aux contes de son enfance. Dans quel objectif recréez-vous ces anciennes fables ?
A.V : Si les contes et les légendes des temps passés nous sont restés et exercent aujourd’hui encore la même fascination, c’est qu’elles renferment des sens cachés qui continuent de résonner en nous, et permettent ainsi aux plus jeunes de franchir plus facilement les caps qu’ils rencontrent en grandissant. Ce sont ces « clés », ces concepts, qui nous aident à réfléchir et à évoluer…
Vous avez commencé votre carrière sur les planches en tant que comédien. Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir metteur en scène et à créer votre propre compagnie ?
A.V : La mise en scène permet d’avoir un rôle central et de donner libre cours à sa créativité. Elle permet de faire les choix artistiques principaux mais il faut aussi assumer la responsabilité de la réussite ou de l’échec du projet. Il me paraissait naturel, en tant que metteur en scène, de diriger une troupe et de la gérer artistiquement, c’est pourquoi j’ai créé ma propre Compagnie…
Vous avez fondé la compagnie théâtrale jeune public « Dans les Décors ». Pensez-vous que les enfants aient une réflexion critique sur les pièces de théâtre, comparé à leurs aînés ?
A.V : Les enfants les plus jeunes n’ont pas, je crois, de « réflexion critique » sur les pièces de théâtre. En revanche, ils savent parfaitement s’ils aiment ou non un spectacle, s’ils s’ennuient ou s’ils y trouvent un grand intérêt !
Vous proposez aujourd’hui un répertoire de plus de dix spectacles, présentés dans toute la France et dans plusieurs pays à l’étranger. Y a-t-il une adaptation particulière à faire d’un pays à un autre ?
A.V : Il nous est arrivé de modifier nos spectacles à l’étranger à la demande des programmateurs. Je trouve cette demande légitime, car il important de ne pas heurter le public avec des aspects du texte ou de la mise en scène qui seraient mal compris.
Je me souviens qu’au Sénégal, nous avions dû changer la couleur du « méchant » magicien noir par un magicien rouge… Et aux Emirats Arabes Unis, nous avions dû supprimé, dans un souci de pudeur, un baiser sur la bouche entre Aladin et Shéhérazade…
Vous avez sûrement des idées de créations plein la tête. Quels projets nourrissez-vous pour l’avenir ?
A.V : Je travaille actuellement sur un 4ème épisode de Capucine. Et je travaille à l’écriture d’un spectacle pour les 4-12 ans sur un personnage de la Mythologie…
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans le métier de metteur en scène et monter des pièces de théâtre ?
A.V : Je donnerais 3 conseils :
• Il faut avoir une volonté de fer et une très grande motivation pour mener à bien son projet
• Avoir le meilleur texte possible sur lequel s’appuyer
• Savoir s’entourer de vrais amis et/ou de professionnels dans différents domaines artistiques (pour les costumes, décors, etc…)
Merci Alexandre Vaz ! Retrouvez les spectacle de Capucine, jusqu'au 27 mai à la comédie de Paris !
A.V : Bonjour,
J’ai eu l’idée de créer des spectacles pour enfants après avoir été engagé comme comédien dans une pièce pour enfants, au cours de laquelle je constatais que le jeune public s’ennuyait ! C’est à ce moment-là que j’ai eu l’envie de faire un spectacle meilleur, afin que les enfants apprennent des choses et ressentent des émotions…
Etre metteur en scène implique un travail minutieux dans la coordination des équipes et la gestion technique. Avez-vous suivi une formation ?
A.V : J’ai eu une formation de comédien à l’école Florent où l’on s’exerce aussi à la mise en scène. Pour les autres aspects (technique et logistique), je suis un autodidacte.
Cela fait déjà 18 ans que vous créez des programmes et des spectacles adaptés aux plus jeunes. Quelle est la finalité de ces pièces ?
A.V : Le 1er objectif est de captiver l’attention des enfants et de les divertir en utilisant la palette la plus large possible des arts du spectacle : comédie, musique, chant, danse, costumes, décors…
La finalité de chaque pièce dépend du thème abordé dans chacun des spectacles : ambivalence entre obéissance et désobéissance (Capucine), relation avec la mère (Blanche neige), sens de la justice (robin des bois, Zorro)…
A travers vos pièces vous aimez raconter des histoires, vous êtes en quelques sortes un grand enfant qui est très attaché aux contes de son enfance. Dans quel objectif recréez-vous ces anciennes fables ?
A.V : Si les contes et les légendes des temps passés nous sont restés et exercent aujourd’hui encore la même fascination, c’est qu’elles renferment des sens cachés qui continuent de résonner en nous, et permettent ainsi aux plus jeunes de franchir plus facilement les caps qu’ils rencontrent en grandissant. Ce sont ces « clés », ces concepts, qui nous aident à réfléchir et à évoluer…
Vous avez commencé votre carrière sur les planches en tant que comédien. Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir metteur en scène et à créer votre propre compagnie ?
A.V : La mise en scène permet d’avoir un rôle central et de donner libre cours à sa créativité. Elle permet de faire les choix artistiques principaux mais il faut aussi assumer la responsabilité de la réussite ou de l’échec du projet. Il me paraissait naturel, en tant que metteur en scène, de diriger une troupe et de la gérer artistiquement, c’est pourquoi j’ai créé ma propre Compagnie…
Vous avez fondé la compagnie théâtrale jeune public « Dans les Décors ». Pensez-vous que les enfants aient une réflexion critique sur les pièces de théâtre, comparé à leurs aînés ?
A.V : Les enfants les plus jeunes n’ont pas, je crois, de « réflexion critique » sur les pièces de théâtre. En revanche, ils savent parfaitement s’ils aiment ou non un spectacle, s’ils s’ennuient ou s’ils y trouvent un grand intérêt !
Vous proposez aujourd’hui un répertoire de plus de dix spectacles, présentés dans toute la France et dans plusieurs pays à l’étranger. Y a-t-il une adaptation particulière à faire d’un pays à un autre ?
A.V : Il nous est arrivé de modifier nos spectacles à l’étranger à la demande des programmateurs. Je trouve cette demande légitime, car il important de ne pas heurter le public avec des aspects du texte ou de la mise en scène qui seraient mal compris.
Je me souviens qu’au Sénégal, nous avions dû changer la couleur du « méchant » magicien noir par un magicien rouge… Et aux Emirats Arabes Unis, nous avions dû supprimé, dans un souci de pudeur, un baiser sur la bouche entre Aladin et Shéhérazade…
Vous avez sûrement des idées de créations plein la tête. Quels projets nourrissez-vous pour l’avenir ?
A.V : Je travaille actuellement sur un 4ème épisode de Capucine. Et je travaille à l’écriture d’un spectacle pour les 4-12 ans sur un personnage de la Mythologie…
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans le métier de metteur en scène et monter des pièces de théâtre ?
A.V : Je donnerais 3 conseils :
• Il faut avoir une volonté de fer et une très grande motivation pour mener à bien son projet
• Avoir le meilleur texte possible sur lequel s’appuyer
• Savoir s’entourer de vrais amis et/ou de professionnels dans différents domaines artistiques (pour les costumes, décors, etc…)
Merci Alexandre Vaz ! Retrouvez les spectacle de Capucine, jusqu'au 27 mai à la comédie de Paris !