Oui Kristoff Fluder est petit par la taille et Immense par le talent ! Le retour en force d'un humoriste talentueux !
Oui Kristoff Fluder est petit par la taille et Immense par le talent ! Le retour en force d'un humoriste talentueux !
Bonjour Kristoff, votre nouveau spectacle est un show unique. Vous avez réussir à vous hisser auprès des plus grands que ce soit au cinéma, à la télé comme maintenant à la radio !
Dites-nous, où puisez-vous toute cette énergie ? Quel est votre parcours pour arriver à une telle carrière ?
KF : La drogue (rire), je ne vois que ça ! Voilà, ça c’est pour le cliché !!!! Plus sérieusement, c’est d'avantage l’envie et l’amour de ce métier qui m’ont donné l’énergie de faire des choses, de tenter d’aller sur des terrains inconnus pour moi ! Bien sûr il y a le one man show, mais j’ai eu envie de me confronter à d’autres formes d’expression comme le théâtre que ce soit dans le classique, la comédie de boulevard ou le contemporain complètement barré… Ou bien encore dans des courts et longs métrages, à la télévision et maintenant à la radio !
A chaque fois, ces nouvelles expériences qu’on pouvait me proposer étaient pour moi comme des défis et en même temps le besoin d’apprendre quelque chose de nouveau qui me serve en tant que comédien et auteur ! Mais tout ça a pris du temps, beaucoup de temps, ne serait-ce que pour les autres vous fassent confiance, mais aussi pour que vous preniez confiance en vous-même d’abord ! Le travail de comédien, c’est une vie passée à se remettre en question ! Et quand vous êtes auteur, vous vous posez encore deux fois plus de questions ! Et parfois même tellement que vous en oubliez la question qu’on vous avait posé au départ et surtout si vous y avez vraiment répondu ! C’est la cas ? Enfin je crois !
Ce qui pouvait être un inconvénient est une particularité qui est devenu une force. Par les multitudes émotions qui nous gagnent durant le spectacles, il y en a une que je mettrais en avant, l'autodérision. Est-ce un choix de votre part ?
KF : Non pas vraiment ! Au début, quand j’ai commencé à écrire mes premiers sketches en suivant des cours amateurs à l’Ecole du One man show, au Bout, je n’étais pas centré sur moi ! Je trouvais déjà très prétentieux le fait de faire déplacer des gens pour venir rire à ses differents spectacles alors si en plus, c’est pour parler de soi… Et puis avec le temps, et en regardant pas mal de spectacles, je me suis rendu compte que finalement, on joue toujours avec ce qu’on est, que ce soit sur scène ou à l’écran ! Ensuite, on n’est pas obligé de raconter sa vie au sens strict, on la met en scène, on la travestit, il y a mille façons de parler de soi ! Moi j’ai choisi ce sujet, parce qu’à priori c’est celui que je connais le mieux, encore que, et surtout il y avait quand même pas mal de matière ! C’est en démarrant une collaboration avec un ami comédien sur un début d’embryon de projet de seul en scène, que je me suis rendu compte que finalement, le meilleur sujet je l’avais et surtout les meilleurs auteurs, c’est-à-dire la vie, et vous : les amis, les spectateurs, tout ceux que j’ai pu rencontrer et qui m’ont marqué à un moment de ma vie ! Bref, c’est un peu tout le monde, c’est un peu vous, peut-être !
Vous avez choisi comme titre pour votre one man show "Oui je suis noir, et alors ?". Pourquoi ce titre ?
KF : Parce que je trouvais ça drôle ! Je cherchais un titre qui soit en décalage avec ce que je suis ! Je ne voulais pas d’un titre qui mette un coup de stabilo sur quelque chose qui est déjà évident, du genre : Je me voyais déjà en haut de l’affiche (en plus ce titre avait déjà été pris par un chanteur qui a pas mal marché, donc voilà, je n’ai pas plus d’explication, d’ailleurs en faut-il vraiment une ?)
Cette envie de monter sur les planches et jouer devant une caméra, est-elle présente depuis votre enfance ?
KF : Alors je ne suis jamais monté devant une caméra ! En général c’est elle qui se baisse !!!! (rire) Mais oui, je l’avoue, je rêvais de scène déjà très jeune, je me refaisais les génériques des séries en boucle en m’imaginant à la place du héros ! Mais peut-être comme plein d'enfants en même temps ! Je sais, c’est pas très original, mais je peux pas passer ma vie à faire dans l’originalité !
Quand et comment avez eu le déclic de faire ce métier ?
KF : C’est venu progressivement ! J’ai toujours aimé faire rire, jouer des rôles c’est venu plus tard, avec la maturité, et la confiance !
Vous êtes petit, c'est un fait et alors ! Vous êtes un homme immense à l'intérieur comme votre talent. Quel est votre secret ?
KF : Merci beaucoup, vous n’êtes pas mal non plus (rire) ! En fait je n’ai pas vraiment de secret, et si j’en avais un, je le garderai pour moi, sinon ce serait plus un secret ! Encore une fois, cela va vous sembler assez banal, mais pour moi il n’y a que le travail et l’envie, l’envie de jouer et l’envie d’apprendre ! Quant au talent que vous me prêtez, même si c’est très agréable à entendre, ça sonne pour la plupart des gens comme une espèce de don de la nature, quelque chose qui fait que vous êtes bon sans trop faire d’efforts, et qui peut même faire des envieux alors que vous n’y êtes pour rien, alors du coup vous vous excusez : « Pardon, vraiment je suis désolé, mais j’ai du talent, c’est plus fort que moi, j’aimerai vous en donner, mais je ne sais même pas moi-même comment je l’ai eu ! » Bref, je crois que le talent (pour un comédien ou une comédienne) c’est avant tout la combinaison d’une forte personnalité, un charisme, et une certaine aptitude à incarner des rôles en donnant l’impression de ne justement pas forcer son talent ! Quelque chose de rare, donc précieux, et que je ne peux pas m’attribuer, mais que je trouve chez beaucoup d’acteurs que je peux admirer !
De nombreux membres souhaitent faire une carrière comme la vôtre. Un conseil à leur donner ?
KF : Ne jamais écouter les gens qui vous disent que vous avez du talent !!!!! (rire) Et surtout, apprendre à se faire confiance, à ne jamais avoir peur d’être ridicule lorsqu’on travaille une scène, un personnage… Se regarder, se juger, c’est le meilleur moyen de se brider et de perdre la notion de plaisir ! Bien sûr il y a le stress de monter sur scène, d’être devant la caméra, d’avoir peur de se tromper sur une réplique… Mais s’il n’y avait pas ça, il n’y aurait pas non plus ce qui vient après : le plaisir d’avoir réussi une scène, les applaudissements du public… Pour tout ça, il faut se laisser du temps, c’est ce que j’ai fait, sans jamais chercher à bruler les étapes, et puis donner une chance aux rencontres qu’on peut faire dans ce métier, même s’il y a beaucoup de gens qui mélangent fiction et réalité, il y a des vrais gens avec des vrais projets et qui peuvent devenir de vrais potes en plus de vous donner confiance ! Personnellement c’est en embarquant dans plusieurs courts métrages que j’ai, tout comme les réalisateurs avec qui je tournais, appris mon métier d’acteur (Pascal Chind, Nicolas Bary…).
Donc pour résumer, ce qui vous évitera de vous relire les lignes précédentes (rire) : le talent ne sert à rien sans travail (tiens j’ai déjà entendu cette phrase, oui je sais, mais elle est vraie), ne pas avoir peur d’être ridicule et s’amuser ! Il m’a bien fallu 10 ans pour le comprendre, donc patience ! Et enfin : apprendre à se faire confiance, là j’avoue, j’y travaille encore !
Retrouvez toutes les informations de son one man show sur notre article https://bit.ly/2ykG1Ef
Dites-nous, où puisez-vous toute cette énergie ? Quel est votre parcours pour arriver à une telle carrière ?
KF : La drogue (rire), je ne vois que ça ! Voilà, ça c’est pour le cliché !!!! Plus sérieusement, c’est d'avantage l’envie et l’amour de ce métier qui m’ont donné l’énergie de faire des choses, de tenter d’aller sur des terrains inconnus pour moi ! Bien sûr il y a le one man show, mais j’ai eu envie de me confronter à d’autres formes d’expression comme le théâtre que ce soit dans le classique, la comédie de boulevard ou le contemporain complètement barré… Ou bien encore dans des courts et longs métrages, à la télévision et maintenant à la radio !
A chaque fois, ces nouvelles expériences qu’on pouvait me proposer étaient pour moi comme des défis et en même temps le besoin d’apprendre quelque chose de nouveau qui me serve en tant que comédien et auteur ! Mais tout ça a pris du temps, beaucoup de temps, ne serait-ce que pour les autres vous fassent confiance, mais aussi pour que vous preniez confiance en vous-même d’abord ! Le travail de comédien, c’est une vie passée à se remettre en question ! Et quand vous êtes auteur, vous vous posez encore deux fois plus de questions ! Et parfois même tellement que vous en oubliez la question qu’on vous avait posé au départ et surtout si vous y avez vraiment répondu ! C’est la cas ? Enfin je crois !
Ce qui pouvait être un inconvénient est une particularité qui est devenu une force. Par les multitudes émotions qui nous gagnent durant le spectacles, il y en a une que je mettrais en avant, l'autodérision. Est-ce un choix de votre part ?
KF : Non pas vraiment ! Au début, quand j’ai commencé à écrire mes premiers sketches en suivant des cours amateurs à l’Ecole du One man show, au Bout, je n’étais pas centré sur moi ! Je trouvais déjà très prétentieux le fait de faire déplacer des gens pour venir rire à ses differents spectacles alors si en plus, c’est pour parler de soi… Et puis avec le temps, et en regardant pas mal de spectacles, je me suis rendu compte que finalement, on joue toujours avec ce qu’on est, que ce soit sur scène ou à l’écran ! Ensuite, on n’est pas obligé de raconter sa vie au sens strict, on la met en scène, on la travestit, il y a mille façons de parler de soi ! Moi j’ai choisi ce sujet, parce qu’à priori c’est celui que je connais le mieux, encore que, et surtout il y avait quand même pas mal de matière ! C’est en démarrant une collaboration avec un ami comédien sur un début d’embryon de projet de seul en scène, que je me suis rendu compte que finalement, le meilleur sujet je l’avais et surtout les meilleurs auteurs, c’est-à-dire la vie, et vous : les amis, les spectateurs, tout ceux que j’ai pu rencontrer et qui m’ont marqué à un moment de ma vie ! Bref, c’est un peu tout le monde, c’est un peu vous, peut-être !
Vous avez choisi comme titre pour votre one man show "Oui je suis noir, et alors ?". Pourquoi ce titre ?
KF : Parce que je trouvais ça drôle ! Je cherchais un titre qui soit en décalage avec ce que je suis ! Je ne voulais pas d’un titre qui mette un coup de stabilo sur quelque chose qui est déjà évident, du genre : Je me voyais déjà en haut de l’affiche (en plus ce titre avait déjà été pris par un chanteur qui a pas mal marché, donc voilà, je n’ai pas plus d’explication, d’ailleurs en faut-il vraiment une ?)
Cette envie de monter sur les planches et jouer devant une caméra, est-elle présente depuis votre enfance ?
KF : Alors je ne suis jamais monté devant une caméra ! En général c’est elle qui se baisse !!!! (rire) Mais oui, je l’avoue, je rêvais de scène déjà très jeune, je me refaisais les génériques des séries en boucle en m’imaginant à la place du héros ! Mais peut-être comme plein d'enfants en même temps ! Je sais, c’est pas très original, mais je peux pas passer ma vie à faire dans l’originalité !
Quand et comment avez eu le déclic de faire ce métier ?
KF : C’est venu progressivement ! J’ai toujours aimé faire rire, jouer des rôles c’est venu plus tard, avec la maturité, et la confiance !
Vous êtes petit, c'est un fait et alors ! Vous êtes un homme immense à l'intérieur comme votre talent. Quel est votre secret ?
KF : Merci beaucoup, vous n’êtes pas mal non plus (rire) ! En fait je n’ai pas vraiment de secret, et si j’en avais un, je le garderai pour moi, sinon ce serait plus un secret ! Encore une fois, cela va vous sembler assez banal, mais pour moi il n’y a que le travail et l’envie, l’envie de jouer et l’envie d’apprendre ! Quant au talent que vous me prêtez, même si c’est très agréable à entendre, ça sonne pour la plupart des gens comme une espèce de don de la nature, quelque chose qui fait que vous êtes bon sans trop faire d’efforts, et qui peut même faire des envieux alors que vous n’y êtes pour rien, alors du coup vous vous excusez : « Pardon, vraiment je suis désolé, mais j’ai du talent, c’est plus fort que moi, j’aimerai vous en donner, mais je ne sais même pas moi-même comment je l’ai eu ! » Bref, je crois que le talent (pour un comédien ou une comédienne) c’est avant tout la combinaison d’une forte personnalité, un charisme, et une certaine aptitude à incarner des rôles en donnant l’impression de ne justement pas forcer son talent ! Quelque chose de rare, donc précieux, et que je ne peux pas m’attribuer, mais que je trouve chez beaucoup d’acteurs que je peux admirer !
De nombreux membres souhaitent faire une carrière comme la vôtre. Un conseil à leur donner ?
KF : Ne jamais écouter les gens qui vous disent que vous avez du talent !!!!! (rire) Et surtout, apprendre à se faire confiance, à ne jamais avoir peur d’être ridicule lorsqu’on travaille une scène, un personnage… Se regarder, se juger, c’est le meilleur moyen de se brider et de perdre la notion de plaisir ! Bien sûr il y a le stress de monter sur scène, d’être devant la caméra, d’avoir peur de se tromper sur une réplique… Mais s’il n’y avait pas ça, il n’y aurait pas non plus ce qui vient après : le plaisir d’avoir réussi une scène, les applaudissements du public… Pour tout ça, il faut se laisser du temps, c’est ce que j’ai fait, sans jamais chercher à bruler les étapes, et puis donner une chance aux rencontres qu’on peut faire dans ce métier, même s’il y a beaucoup de gens qui mélangent fiction et réalité, il y a des vrais gens avec des vrais projets et qui peuvent devenir de vrais potes en plus de vous donner confiance ! Personnellement c’est en embarquant dans plusieurs courts métrages que j’ai, tout comme les réalisateurs avec qui je tournais, appris mon métier d’acteur (Pascal Chind, Nicolas Bary…).
Donc pour résumer, ce qui vous évitera de vous relire les lignes précédentes (rire) : le talent ne sert à rien sans travail (tiens j’ai déjà entendu cette phrase, oui je sais, mais elle est vraie), ne pas avoir peur d’être ridicule et s’amuser ! Il m’a bien fallu 10 ans pour le comprendre, donc patience ! Et enfin : apprendre à se faire confiance, là j’avoue, j’y travaille encore !
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