Eytan Dantski fait un appel à candidature pour sa pièce de théâtre musical "Deux sans toi, c’est trop peu »
Eytan Dantski fait un appel à candidature pour sa pièce de théâtre musical "Deux sans toi, c’est trop peu »
Bonjour Eytan, vous êtes donc l’auteur de la pièce de théâtre musicale « Deux sans toi,c’est trop peu » qui a joué une dizaine de fois à la Comédie Saint Michel, et reprogrammée à la rentrée au théâtre Montmartre Galabru, quel est le pitch de la pièce ?
ED : Le pitch est relativement simple, c’est l’histoire poétique d’un triangle amoureux : deux meilleurs
amis, Victor et Sacha, tombent amoureux de la même femme, Lily. Sacha est un mec sérieux, consultant en stratégie dans une grande entreprise. Lily est juriste mais elle rêve de devenir chanteuse. Victor est peintre. Le reste tient du spoiler. Je dirais simplement que c’est une comédie dramatique musicale, et que le public rit autant qu’il pleure.
Comment vous est venue l’idée, est-ce qu’il y a du vécu dans cette histoire ?
ED : Je ne sais plus quel écrivain a écrit la belle phrase : « On a beau vouloir raconter un autre, on ne parle jamais que de soi. » Je pense qu’on peut difficilement se détacher de ce qu’on est, quand on écrit. C’est le tour de force de Flaubert avec Madame Bovary, que d’avoir écrit « une autre » avec tant de force et de précision. Autrement dit, j’ai bien vécu un triangle amoureux assez douloureux, mais rien dans cette pièce de théâtre n’est entièrement vrai.
Vous êtes en plein casting en ce moment, pourquoi ce casting pour l’un des rôles principaux ?
C’est Antoine qui malheureusement s’en va vers de nouveaux horizons. Nous cherchons donc à le remplacer pour les mois à venir. Son remplaçant aura de sacrées attentes à combler… Le rôle est un peu celui d’un poète maudit. Brun, ténébreux, et mélancolique, qui sait jouer et chanter ; rien que ça. (Postulez pour le casting)
Quel est votre parcours, avez-vous écrit d’autres pièces par le passé ?
J’ai un parcours qui ressemble à un carrefour indien, sans aucun sens logique. Après une classe préparatoire et un master de commerce à Kedge Business School, j’ai travaillé dans le conseil en management. Ça ne m’a pas vraiment plu, alors j’ai débuté un cursus de musique à l’IMEP et de littérature, puis j’ai obtenu une licence de philosophie. Aujourd’hui, je voyage beaucoup et je réalise
des projets artistiques. En dehors de la pièce, j’ai notamment auto-publié un premier roman qui s’intitule « une simple lettre de suicide ». Enfin, je suis en train de travailler sur album de musique qui ne devrait pas tarder à voir le jour.
Avez-vous des ambitions particulières pour la pièce ?
Après une dizaine de dates à la Comédie Saint Michel, on a reçu une proposition de programmation au théâtre Montmartre Galabru dans lequel on va se représenter quelques mois, si elle voit cet interview, merci Marina qui nous fait confiance. Par la suite, on aimerait trouver une production pour monter en puissance, pourquoi pas faire Avignon, et pourquoi pas une tournée française. Tant que la pièce plait, et qu’on s’y plait dedans, nous, on veut continuer !
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