I'm Still Here-The Lost Year of Joaquin Phoenix le 13 juillet en salle

Réalisé par Casey Affleck
 

Avec Joaquin Phoenix, Antony Langdon, Casey Affleck

I’m Still Here – The lost year of Joaquin Phoenix, qui s’annonce à première vue comme un documentaire sur la rapide déchéance artistique de Joaquin Phoenix, est en réalité l’un des plus joli coups de bluff cinématographique. Casey Affleck derrière la caméra nous livre une satire du monde pailleté hollywoodien nous dévoilant les mécanismes du système, si peu connu du grand public. Nous montrant comme se font et se défont les carrières. Joaquin Phoenix, la risée d’Hollywood en peu de temps, y est surprenant et très juste. A la fois séduisant et repoussant, il nous livre une très belle performance.

Synopsis :

 Enfin le public français va découvrir le film-ovni qui a scandalisé Hollywood. Ce film est un véritable "Hellzapoppin" sous acide. Les grandes figures du show business américain n'en décolèrent toujours pas ! Casey Affleck et Joaquim Phoenix leur ont fait le pire tour qui soit. Jack Nicholson, Bruce Willis, Danny Glover, Billy Crystal, Robin Wright Penn, Danny de Vito, et bien d'autres, ont joué gratuitement dans leur film et cela sans même le savoir. Réalisé comme un documentaire, “I'm Still Here” passe pour l'un des plus gros canulard de l'histoire du cinéma !

Dans le genre fiction qui se travesti en réalité, Orson Welles avait fait très fort avec la guerre des mondes sur CBS en 1938. Dans un tout autre style, mais avec la même efficacité, Casey Affleck a suivi la descente au enfer de Joaquin Phoenix. Tout commence en 2008 alors que l'acteur tout juste « oscarisé » annonce qu'il renonce à sa carrière de comédien pour devenir chanteur de Rap... s'enchaînent alors les situations les plus grotesques, l'acteur empatté, sale, hirsute et barbu, multiplie les interventions publiques et provoque à la fois pitié, atermoiement et sarcasmes.

Drogue, alcool, prostituées, scatologie, bagarres et humiliations, le cocktail de la déchéance parfaite est servi à un public qui étrangement en redemande ! Car le spectacle affligeant reste croustillant...

Mais ces images en rappellent d'autres et c'est réellement là où le bas blesse la « nomenklatura » du Show business américain... Les déboires, fictionnels mais « documentarisés », de Joaquin Phoenix ne sont pas sans rappeler les aventures de ces stars nées du médiocre et du vide. Ces VIP comme Paris Hilton, fille de milliardaire, qui doit sa première célébrité à des « sex tape » habilement diffusés sur internet. « I'm Still Here » est à la fois une sorte d'escroquerie et de miroir grossissant. Ce film reflète et se joue de cette société du spectacle américain qui, en s'offusquant des déboires scabreux de ses stars, s'en nourrit voracement. L'histoire, à triple détente du film de Casey Affleck, est une joyeuse comédie qui donne une autre perpective aux facéties scabreuses de personnalités comme Britney Spear,et autres Lindsay Lohan...

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