Du haut de ses 21 ans, Teddyarlot, un homme passionné : Mise en scène, fondation d'une compagnie de théâtre et d'une association de cinéma, création d'un cabaret... Voici comment le jeune homme a donné vie à tous ses projets en interview.
Du haut de ses 21 ans, Teddyarlot, un homme passionné : Mise en scène, fondation d'une compagnie de théâtre et d'une association de cinéma, création d'un cabaret... Voici comment le jeune homme a donné vie à tous ses projets en interview.
Quand notre membre VIP Teddyarlot a une idée : il s'y accroche et lui donne vie. A seulement 21 ans, le jeune homme a un parcours admirable de metteur en scène, fondateur de compagnie et d'association et de comédien. Il nous raconte :
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Teddy bonjour ! Metteur en scène, comédien, fondateur d'une compagnie de théâtre et d'une association de cinéma... rien que ça ! Quelle formation avez vous suivi ?
J’ai commencé le théâtre à l’âge de 13 ans, dans des troupe amateurs pour adolescents. Je me suis inscrit en option cinéma à Saint Aubin La Salle. Enfin je suis arrivé au conservatoire de théâtre a Angers en septembre 2019.
Votre première mise en scène était une adaptation du film "Le parrain", racontez nous...
Quand j’étais au lycée, je ne travaillais pas très bien et j’avais la tête ailleurs. Je pensais beaucoup à d’éventuelles créations, j’avais des envies plein la tête. J’ai regardé la Trilogie « le Parrain ». L’esthétique m’a plu j’ai voulu raconter cette histoire sur scène et faire évoluer ses personnages. J’ai donc pioché des scènes dans le premier film puis dans le livre écrit par Mario Puzo. Pour compléter le tout, j’ai écrit aussi des scènes pour l’occasion. J’avais une version d’une trentaine de minutes.
Pour cette adaptation, vous avez fait jouer 16 comédiens, comment se sont déroulés les castings et répétitions ?
Au lycée je fréquentais les options cinéma et théâtre de plusieurs lycées, j’avais des amis qui voulait devenir comédien un peu partout sur Angers. J’ai réuni tous ses amis, et ils ont tous acceptés de jouer. Mon casting a été réalisé comme beaucoup de metteur en scène ; « a l’intuition ». J’ai parfois du mal à justifier mes choix de casting. J’ai des envies de travailler avec telle et telle personnes, mais en terme de personnage, comme je connais mes comédiens, je les place en fonction de ce que je sens le mieux pour eux, après je suis à l’écoute des proposition.
Vous avez par la suite créé votre propre association de cinéma, comment est née cette idée ?
Mon association de cinéma à été créé en 2016 à la sortie d’un long métrage appelé Erratum 2037. On s’est retrouvé à six avec l’envie de proposer des projets cinématographique, on voulait créer, essayer plusieurs genre (Espionnage,Science-Fiction, Comédie,Skecth,horreur) Tout était possible.
Grâce à cette association, vous avez sorti un long métrage... Racontez-nous ?
Erratum 2037 à été un film fédérateur pour notre petit groupe. Nous avions tourné le film en 4 Ans (2012-2016), mon rôle était acteur et parfois technicien, c’est un film amateur, auto-produit sans budget, tout le monde devaient mettre la main à la patte. Nous avons une première projection en Juin 2016 devant tout les acteurs/figurants/amis qui ont participé au film et le lendemain nous avons enchaîné avec deux projections publiques à Mazé dans un petit village de campagne.
Votre long métrage a été dans plusieurs festivals, avez-vous gagné un prix ?
Effectivement, Erratum 2037 a énormément voyagé à notre grande surprise ! Nous avons été sélectionné et récompensé du premier prix au festival Cinéma-brut à Paris qui met en avant les films auto-produits. Le film à été ensuite sélectionné dans plusieurs festivals à Lyon, Sydney et En Corée du Sud. Aujourd’hui le film sort le 8 Juin Sur Amazon Prime (Amérique Du Nord) et il ne sera donc pas disponible en France sur cette plateforme mais il est possible de se le procurer en Dvd.
Vous avez également monté une compagnie de théâtre, comment est née cette nouvelle idée ?!
L’idée de monter notre compagnie de théâtre est venue à la suite d’une adaptation du Prénom. Nous étions 5 comédiens au plateau, un metteur en scène et un technicien. On s’est beaucoup amusés sur cette pièce et nous avons décidé de garder ce groupe pour de nouveau projets. Actuellement Mathilde Lemonnier, une des membres de la troupe, nous met en scène sur une comédie musicale originale, qu’elle a composée et écrite. C’est un spectacle familiale où j’ai la chance de tenir le premier rôle au côté de mes camarades.
Si jeune, vous vous êtes engagés dans de très nombreux projets, comment l'expliquez-vous : chance ou travail acharné ?
J’ai eu de la chance de faire des rencontres alors que je viens d’un milieu rural. J’ai commencé à travailler en 5ème sur des petits projets avec Elie Benoit et Juliette Langevine et on ne s’est toujours pas perdu de vue, on est dans la même compagnie, on fait le conservatoire ensemble. On est peut-être dans notre période la plus difficile, la pandémie nous a fait très mal, économiquement c’est compliqué pour tout le monde. Donc effectivement il faut de la chance, mais aussi du travail et surtout du plaisir dans ce domaine le plaisir est un vrai moteur.
Vous travaillez en équipe, parlez-nous des membres de celle-ci ?
J’ai déjà évoqué plusieurs membres de la compagnie. Nous avons un fonctionnement collégiale, avec des prises de décisions collectives. Nous sommes plutôt jeunes et nous avons décidé de ne pas se cantonner à un seul genre de théâtre. Aujourd’hui nous sommes au nombre de 9 Artistes et techniciens, sans compter les membres du bureaux de l’association.
Vous avez été comédien dans plusieurs courts métrages, à vos yeux est-ce important d'être acteur pour être un bon metteur en scène ?
Je pense que ce n’est pas nécessaire d’être comédien pour être un bon metteur en scène puisqu’il existe de très bon metteur en scène qui n’ont jamais joué la comédie. Par contre je pense qu’il est primordial de comprendre le métier de comédien, un metteur en scène doit-être capable de comprendre comment aider et diriger un comédien à se mettre au mieux dans la peau du personnage souhaité par le metteur en scène. C’est une relation d’écoute et d’échange entre les deux. En tant que jeune metteur en scène, il est vrai que je peux anticipé les difficulté que peux rencontrer avec un de mes comédiens, parce que je sais ce que ça peut représenter. Après tout les comédiens n’ont pas les mêmes point forts ou point faibles.
Trouvez-vous compliqué la passerelle entre faire sa passion et se mettre à en vivre ? Comment la franchir ?
Étant donné que je travaille de façon indépendante en très grande majorité du temps. Je pense qu’il est important de s’inscrire dans des structures : compagnie, association, entreprise... Ses structures, si elles sont bien établies et dirigés, vont vous permettre de jouer et de vous rémunérer, après on rencontre beaucoup de difficultés administratives mais je n’ai pas peur de demander des conseils aux professionnels et intermittents plus expérimentés que moi. Sinon il ne faut surtout pas hésiter à multiplier les projets (même gratuitement au début) cela permet de fournir une bande-démo, d’enrichir son expérience, créer des rencontres. J’ai rencontré une bonne partie de mes amis sur des projets donc n’aillez pas peur.
Avec un café théâtre, vous organisez actuellement un cabaret tous les mercredis soirs : magie, chanson, danse, sketch... Parlez-nous de ces nouveaux projets !
J’ai un très bon feeling avec l’impro et dans la compagnie. Grâce à notre pluridisciplinarité nous avons pu mettre en place un spectacle à moitié improvisé avec des chansons, des sketchs, des impros, de la musique, des claquettes, de la magie et plein d’autres domaines... Nous faisons appel à plusieurs copains et on bricole à un spectacle qu’on répète très peu et dans lequel tout est possible. Nous allons jouer tous les mercredi à partir du 9 Juin au Folies Angevines, à Angers.
Comment avez-vous casté les artistes de ce cabaret ?
Comme je l’ai précédemment dit ce sont des amis qu’on a déjà vu évoluer dans leurs domaines et on hésite pas à « s’essayer » tous ensembles. Pour ma part, j’ai chanté en solo pour la première fois en public «emmenez-moi » dans un précédent cabaret. Ce n’était sûrement pas parfait mais on essaye, on assume et on progresse.
Avez-vous vous même déjà passé des castings ?
Je débute dans les castings, j’ai passé un casting à Nantes pour le « voyage à Nantes » que j’ai obtenu. J’ai aussi passé l’ ENSAT de Lyon qui est une école supérieur national de théâtre. Les places sont très chères et je n’ai pas été pris. J’ai aussi passé l’audition du conservatoire d’Angers que j’ai obtenu du premier coup en sortant de mon Bac.
Inscrit sur Casting.fr depuis peu, quelles sont vos habitudes sur le site ?
Je dois dire que je n’y vais pas encore souvent, mais je regarde les annonces, mes messages, je complète ma biographie au maximum, j’essaie de me mettre à jour sur le site.
Quels conseils donneriez-vous aux membres Casting.fr qui comme vous souhaitent se lancer dans une carrière artistique ?
Avant tout chose, je pense qu’il est intéressant d’enrichir de l’expérience dans des projets non rémunérés avant de devenir professionnel, comme partout les employeurs vont avoir tendance a réclamer de l’expérience. Ensuite, Je vous conseille de travailler trois choses qui vont vous permettre de candidater rapidement et de manière efficace :
1- Une bande démo
2-Un Book : Ce sont des photographies neutres de vous, je vous conseille plusieurs échelles de plan, plan large (tête au pied) ainsi que des plans plus serrés sur votre visage, pour que l’employeur puisse ce faire une idée précise de votre physique.
3-Un CV, dans ce CV mettez toutes vos expérience, ce que vous avez fait ... quand ... dans quel rôle ...
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